Une connectivité sans fin

Les gens d’aujourd’hui ont plus de liberté car nous pouvons nous connecter avec n’importe qui n’importe où dans le monde en une fraction de seconde. Nous pouvons travailler où nous voulons grâce à nos appareils intelligents.

Mais dans de nombreux cas, cette connectivité sans frontières peut aussi nous lier de manière malsaine.

Notre cerveau est principalement divisé en trois parties lorsqu’il s’agit de travailler et / ou d’apprendre.

Notre cerveau réflexe, qui est un gardien de sécurité autonome rapide, est activé dès qu’il y a même un soupçon de danger. Nous partageons cela avec les autres animaux de cette belle planète.

Ce qui est typique de l’humanité, c’est notre cerveau pensant et notre cerveau d’archivage. Avec notre cerveau pensant, nous pouvons réfléchir, analyser le passé et faire des plans et des projections pour l’avenir.

Notre cerveau d’archivage traite de nouvelles informations / compétences / sensations afin de libérer la capacité de notre cerveau pensant, qui est limitée et lente à utiliser par rapport au cerveau réflexe.

Ce processus de réflexion et d’apprentissage se déroule jour et nuit.

Avec la connectivité sans fin et l’abondance de données d’aujourd’hui, nous avons tendance à ignorer la partie archivage, car cette partie utilise la même partie de notre cerveau que le cerveau pensant.

Cela se traduit par de l’agitation, du stress et une productivité beaucoup plus faible dans notre comportement et notre cycle d’apprentissage.

C’est pourquoi il est important d’éteindre régulièrement vos appareils et de vous déconnecter du monde afin de pouvoir vous connecter avec vous-même. Ne laissez pas les bips vous hanter! En utilisant la technologie de manière saine, avec des pauses hors ligne régulières, vous pouvez multiplier par quatre votre productivité et réduire votre niveau de stress de moitié.

La plupart des smartphones vous offrent un aperçu de votre utilisation du «temps d’écran». Il existe également plusieurs «apps» que vous pouvez utiliser pour vous inscrire et analyser votre comportement en ligne. Profitez de ces applications et essayez de réduire votre «temps en ligne» chaque semaine. Soyez également conscient du temps que vous passez devant votre ordinateur: combien de temps est-il vraiment nécessaire et combien est simplement une connectivité inutile, comme la navigation sur Internet ou le défilement sur Facebook?

Source: Neuropsychiatre Theo Compernolle –  ‘Ontketen je brein