Sucre et cerveau

Pourquoi n’ai-je jamais autant envie d’une tomate cerise ou d’une carotte que le chocolat?

MERCI DOPAMINE!

Au moment où le sucre frappe votre langue, les récepteurs du goût sucré envoient des signaux au cortex cérébral. À partir de là, notre système de récompense est déclenché et de la dopamine est libérée. Cela nous fait nous sentir bien, tout comme avec le sexe, les interactions sociales et les drogues.

Effet addictif

Trop de sucre perturbe notre équilibre dopaminergique. En conséquence, les gens sont de plus en plus inquiets à la recherche de la même récompense. Donc, la surconsommation nous donnera un effet addictif. Quiconque prend de la cocaïne ou des amphétamines stimule le même circuit de récompense que le sucre.

Graisse et sucre, un combo tueur

La recherche a montré que l’effet du sucre offert séparément n’est pas trop mauvais. Les aliments gras se sont également avérés meilleurs. Mais le combo sucre et graisse, c’est un tueur. D’autres recherches n’ont pas encore révélé ce que les deux se font mutuellement, ce qui en fait un combo si meurtrier qui cause l’obésité.

Une chose à surveiller est les gras trans. L’industrie alimentaire a hâte de l’utiliser pour prolonger la durée de conservation des produits. Cependant, ces gras trans ne sont pas reconnus par notre organisme et donc pas décomposés. En d’autres termes: les produits frais sont toujours meilleurs!

Neurodégénérescence due à une surconsommation

D’une part, nos cerveaux ne peuvent pas se passer de sucre, nos cerveaux fonctionnent entièrement sur le glucose. En revanche, la surconsommation favorise la neurodégénérescence. Prenez le diabète et la maladie d’Alzheimer, les deux sont souvent liés.

Alzheimer, également connue sous le nom de diabète de type 3

Une utilisation moins efficace du glucose dans le cerveau peut contribuer à la perte de fonction et à la mort des neurones. Aux premiers stades, la consommation de glucose dans les zones du cerveau impliquées dans les cognitions diminue. Cela se produit d’abord dans les zones qui sont étroitement liées à de nombreuses autres zones et jouent donc un rôle central. Cette réduction est due à une perte de cellules nerveuses. Le métabolisme perturbé des neurones joue également un rôle ici.

Saccharification du cerveau

Si nos cellules cérébrales reçoivent trop de sucre, elles ne peuvent plus traiter tout ce sucre. Les résidus de sucre lourds adhèrent alors aux protéines, ce qui les endommage irrémédiablement. La maladie d’Alzheimer est donc une accumulation de tous ces résidus sur les protéines entre les cellules nerveuses et le cerveau. Littéralement: sacrifice du cerveau.

Les cerveaux sont plus vulnérables que prévu

Nos cerveaux sont vulnérables aux facteurs environnementaux tels que les particules, mais aussi les aliments. Le sucre envoie également des signaux au cerveau par nos intestins. Par exemple, des substances s’infiltrent et peuvent déclencher des réactions inflammatoires dans le cerveau. Cytokines par exemple. Des doses élevées de cytokines ont été trouvées chez des personnes atteintes de SLA, de dépression, de Parkinson et de SP.

Y a-t-il un lien avec la maladie mentale, la dépression et le TDAH?

Il ne semble pas y avoir de lien avec le TDAH. Une expérience amusante montre que c’est principalement entre les oreilles de la mère. L’expérience voulait que les enfants jouent avec leurs mères. La moitié des mères ont appris que leur enfant avait mangé du sucre alors qu’elles n’en avaient pas. Cette moitié des mères est devenue automatiquement plus stricte avec son enfant.

MOODFOOD

Il semble y avoir un lien sucre dans la dépression. La recherche montre une forte association entre la consommation de sucre ajouté dans les boissons gazeuses et les collations, entre autres, et le développement de troubles mentaux. Un apport en sucre de plus de 67gr par jour augmente de 23% le risque de dépression ou d’anxiété après 5 ans.

 

Source:    Thomas Detombe – EOS magazine